mardi 3 mars 2009

15 millions € supplémentaires pour soutenir l’emploi !

20 février 2009

Aujourd’hui, la dimension socio-économique de la politique de développement des espaces ruraux prend plus que jamais tout son sens !

La ruralité est également touchée par la crise économique. La volonté de Benoît LUTGEN est de mettre les outils de développement rural au service de la relance économique et d’apporter des réponses aux difficultés des ruraux !

Cette volonté de réorienter la politique de développement rural se matérialise par :

  • un budget « développement rural » qui passe de 12 millions € en 2008 à 18 millions € en 2009 (+ 6 millions €) ;
  • des moyens supplémentaires affectés au Fonds d’Impulsion de Développement Economique Rural. En 2008, le budget s’élevait à 18 millions €. Il passe à 27 millions € en 2009.
  • En 2009, ce sont 15 millions € supplémentaires qui sont dégagés pour répondre aux besoins de la population et faire face à la situation économique actuelle en milieu rural.

1. De nouvelles impulsions pour les PCDR

Les objectifs initiaux des Programmes Communaux de Développement Rural restent d’actualité. Le Ministre LUTGEN a néanmoins souhaité donner de nouvelles impulsions aux PCDR actuels et futurs pour qu’il deviennent des outils de relance économique, source de nouveaux emplois.

L’augmentation de 50% des budgets affectés à cette politique en 2009 permettra de concrétiser cette volonté.

Les PCDR doivent devenir des PCDER, véritables programmes communaux de développement économique rural et ainsi venir en appui au Fonds d’Impulsion de Développement Economique (FIDER).
Dans ce cadre, les projets d’ateliers ruraux seront privilégiés.

L’axe « services de proximité » est également être réorienté.
Outre la présence de services publics, les petits commerces doivent trouver leur place dans les maisons multiservices.

Benoît LUTGEN encourage donc les communes à développer de véritables partenariats « public – privé » pour développer l’emploi local.

Par ailleurs, l’accord de coopération signé avec la Communauté française permettra de pouvoir utiliser au mieux les maisons de village pour proposer de nouveaux services aux citoyens.
Grâce à cet accord de coopération, c’est notamment l’accueil de la petite enfance qui est visé pour donner davantage de solutions aux parents qui travaillent ou qui sont à la recherche d’un emploi.

Enfin, la dimension durable des investissements programmés fera l’objet d’une attention toute particulière.
L’efficience énergétique des futures maisons de village sera l’un des critères majeurs de sélection des projets présentés par les communes.

A côté de la dimension environnementale, cet axe permettra de développer les nouvelles filières d’emplois durables dans la province.

2. Le FIDER dopé !

Outre le soutien à la construction de hall-relais, aux projets relatifs aux économies d’énergie et à la production d’énergies renouvelables, deux mesures fondamentales pour le développement économique des zones rurales seront privilégiées.

Le budget consacré à ces différentes mesures a été porté à 27 millions € en 2009 !

La majoration des aides à l’investissement
Dans les zones franches rurales, le taux de base des aides à l’investissement « classiques » est majoré d’un bonus de 3%.
Au 1er janvier 2009, 432 entreprises ont été soutenus à concurrence de 22,7 millions € par la Région wallonne, le bonus « zones franches » s’élevant à 5,9 millions €.
421 emplois directs ont été ou seront créés, sans compter les retombées indirectes pour le secteur de la construction ou des services par exemple.
Atelier de travail partagé : troisième appel à projet
Ce concept a été lancé par Benoît LUTGEN en vue de susciter la coopération entre les acteurs économiques ruraux pour valoriser mieux encore le potentiel des entrepreneurs en milieu rural.
Le mécanisme d’aide consiste à subventionner ce type de projet à hauteur de 90% (aide plafonnée à 100.000 EUR par an pour chacun des partenaires).
Pour rappel, deux appels à projets ont été lancés, respectivement en 2007 et 2008. Au total, ce sont sept ateliers de travail partagé qui ont fait l’objet d’un subside sur base de critères de viabilité économique et financière des investissements proposés. Pour un montant global d’investissements de 2,5 millions €, la Région wallonne a accordé une aide en capital de 1,7 million €. Ces ateliers de travail partagés permettent de créer quelques dizaines d’emplois directs à court et moyen terme.
Le nouvel appel à projet sera officiellement lancé dans les prochains jours. Les candidats à l’aménagement d’un atelier de travail partagé disposeront d’un mois pour déposer leur candidature. Le formulaire est cependant déjà disponible sur le site de la Région wallonne.
L’atelier de travail partagé est l’outil le mieux adapté pour mettre en commun les ambitions et les ressources des indépendants et des très petites entreprises des zones rurales.
Etre soutenu massivement pour investir tout en partageant les coûts de fonctionnement et de production futurs représente un avantage majeur en période de récession économique.

Les halls relais
Au total, ce sont 8 millions € supplémentaires qui ont été dégagés pour permettre la construction de 8 halls relais et d’un Centre d’entreprise en province de Luxembourg.
Pour Benoît LUTGEN, l’objectif des halls relais est fondamental en termes d’impulsion socio-économique.

Pour celles et ceux qui souhaitent lancer une activité économique en minimisant les risques, les halls relais permettent de tester un service ou des produits sans investir encore dans un projet immobilier.

Le but des hall-relais est ainsi de faciliter l’implantation d’entreprises durant la période nécessaire à l’étude des perspectives de développement de leurs activités. Les entreprises peuvent ainsi grandir à leur rythme sans avoir sans cesse les yeux rivés à leur boulier-compteur. Par la suite, ces entreprises pourront quitter le hall pour s’installer dans des locaux, nouvellement construits ou achetés et rénovés, selon leurs propres besoins.

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